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Chère Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Alors que de nouvelles preuves sans précédent des crimes du régime chinois contre les Ouïghours viennent d’être divulguées par 14 médias internationaux, vous vous trouvez actuellement en visite officielle dans la région Ouïghoure. Jusqu’ici, face au plus grand internement de masse du XXIe siècle, vous avez fait preuve d’un silence assourdissant, comme l’institution que vous représentez. Depuis des mois, vous refusez même de publier le rapport que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme — l’organe responsable des droits de l’homme à l’ONU que vous dirigez — a ordonné et finalisé. Pourquoi? Pour ne pas gêner le Parti Communiste Chinois en partageant les résultats de votre propre enquête? Après des années de silence, vous voilà sur place, dans une visite controlée et déjà instrumentalisée par la propagande chinoise. Mme Bachelet, l’Histoire vous regarde et les Ouïghours ont besoin de vous. Ne servez pas de caution à des crimes génocidaires et des crimes contre l’humanité. Nous vous exhortons à vous exprimer, à faire entendre les cris étouffés des victimes et à agir contre les bourreaux. Exigez que soient fermés ces camps de la honte, que les Ouïghours soient libérés et que prenne fin leur calvaire. Les grands crimes ont besoin de grands silences. Vous avez le pouvoir aujourd’hui de briser le silence. Ce serait une honte de ne pas le faire. Raphael Glucksmann, député européen Dilnur Reyhan, chercheuse et présidente de l’Institut Ouïghour d’Europe | ||||||||||||||||
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