Je reviens avec une actualité chargée: Une nouvelle carrière de patron de presse, un projet cinématographique puisque je souhaite adapter mon livre au cinéma. A ce titre, j’aimerais voir dans le rôle principal le très talentueux Tahar Rahim, le héros de Un Prophète de Jacques Audiard, sorti en salle le 26 aout. Mon ambition principale demeure toutefois mon combat contre les injustices grâce à ma Fondation, crée récemment. Vous constaterez qu’une longue colonne m’est consacré ce jeudi dans la dernière édition du Nouvel Observateur (Édition du 27 aout au 2 septembre 2009) , qui revient sur le caractère emblématique de l’Hotel Le Bristol ou se côtoient entre autre les gens d’importance, hommes d’État, politiques et patrons du Cac 40. J’y annonce mon retour et ma volonté de rester au cœur du pouvoir. Vous trouverez l’article dans sa totalité ci-dessous Bonne rentrée à vous tous Karim Achoui

L'ex-avocat de Ferrara
en grève de la faim 

hKarim Achoui est né le 7 octobre 1967 à Paris. Il étudie le droit et la médecine en parallèle. Avocat à la Cour de Paris depuis janvier 1993, il se spécialise dans la défense de causes difficiles, en travaillant notamment avec le cabinet de Maître Jacques Vergès.

L’affaire Patrick Dils en 2002 le fait connaître du grand public : il a contribué au procès de révision par la cour de Cassation.

Il a été à la fois l’avocat d’Antonio Ferrara et des frères Hornec, mais aussi de Jamel Debbouze, Karl Zéro, Richard Gasquet, Romane Bohringer, Pierre de Plas, Farid Khider, Christine Chauvet, Ramzy, Kader Aoun, Djamel Bouras ou Christophe Rocancourt.

Il a pu également être partie civile à la suite du décès de la petite Sarah Brunelle des suites d’un accident dans son école.

Karim Achoui a remué beaucoup de préjugés et de conservatisme dans des dossiers où le rôle de l’Etat a pu être combattu.

Le 22 juin 2007, à 22h, Karim Achoui quitte son cabinet du boulevard Raspail. Le passager d’un scooter vise l’avocat avec une arme de gros calibre et tire trois fois à bout portant, touchant l’avocat à deux reprises. Gravement blessé, Karim Achoui sortira vivant de cette tentative d’assassinat. Karim s’est révélé très combatif pour la résolution de cette tentative d’assassinat

La presse considère qu’il est victime d’un « client mécontent ». Karim Achoui pense qu’il s’agit plutôt d’une manipulation de la police qui n’aurait pas supporté entre autres que l’avocat arrive à faire libérer des clients du grand banditisme sur de simples questions de vice de procédure alors que leur incarcération a parfois nécessité des mois d’investigation.

Près d’un an après les faits, la brigade criminelle présente six suspects à Karim Achoui, soupçonnés d’avoir participé à sa tentative d’assassinat. Il en reconnait formellement un, derrière une glace sans tain, son agresseur présumé : Rudy Terranova, 30 ans, dont on apprend le 22 avril 2008, qu’il avait été jusqu’en octobre 2007, un membre du Bureau Central des Sources du SIAT (Service Interministériel d’Assistance Technique), officine dépendante directement du ministère de l’Intérieur. Pour l’heure, Rudy Terranova et trois autres individus soupçonnés d’être impliqués dans l’agression, sont mis en examen et écroués.

La tentative d’assassinat de Karim Achoui s’oriente-t-elle vers une affaire d’Etat ?

Bibliographie :

En 1993, Karim Achoui a été co-auteur avec Maître Jean-Marc Florand du premier guide juridique sur les homosexuels : Homosexuels : 101 réponses pratiques, éditions LGDJ.

Il vient de publier aux éditions du Cherche Midi : L’avocat du milieu, écrit en collaboration avec Henry-Jean Servat.

Me Karim Achoui, 41 ans, dénonce «une injustice» (photo AFP).

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Emprisonné depuis lundi, Karim Achoui a arrêté de s'alimenter pour dénoncer sa condamnation à sept ans de prison dans l'évasion du braqueur en 2003.

Enfermé depuis lundi dans une cellule de la prison de Nanterre, l'avocat Karim Achoui a décidé d'arrêter de manger, sa façon à lui de crier son innocence. Sa condamnation à sept ans de prison pour complicité dans l'évasion du braqueur Antonio Ferrara en 2003, il la vit comme «une injustice», a confié mercredi l'un de ses avocats à l'AFP. Karim Achoui a donc écrit au directeur de la maison d'arrêt pour lui annoncer sa grève de la faim.
Me Karim Achoui «a été choqué par le verdict et psychologiquement c'est très dur de se retrouver en détention. Il accepte de boire mais refuse de s'alimenter», a expliqué Me Francis Pudlowski. L'ancien avocat du braqueur Ferrara avait été menotté et immédiatement conduit à Nanterre, lundi, après le verdict de la cour d'assises de Paris. «Jusqu'à la dernière minute il pensait que la cour reconnaîtrait son innocence. Il se considère victime d'une injustice», a insisté Me Français Pudlowski.

Demande de remise en liberté

Me Karim Achoui, qui s'est toujours dit innocent, a été notamment reconnu coupable de complicité de destruction par substance explosive en bande organisée et complicité d'évasion aggravée. «C'est une décision incompréhensible», avait commenté Me Francis Szpiner, l'un des autres avocats de Me Achoui à l'annonce du verdict, parlant d'un «vrai dysfonctionnement de la justice». «Parfois, il faut être ni avocat, ni être arabe, on s'en porte mieux», avait-t-il conclu amer, annonçant que Karim Achoui allait faire appel.
Et dès lundi, ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. La justice dispose d'un délai de deux mois pour examiner la requête. Karim Achoui, 41 ans, «avait été mis en examen fin 2005 et pendant trois ans il n'a jamais cherché à se soustraire au contrôle judiciaire et aux convocations de la justice», a affirmé son avocat, argumentant de la nécessité de remettre en liberté l'avocat en attendant son nouveau procès .
Selon Me Pudlowski, Karim Achoui serait décidé à poursuivre sa grève de la faim jusqu'à ce qu'il retrouve la liberté.