القانون الفرنسى يتيح للفرنسيين ان يسكنوا الاماكن الخالية دون اذن صاحبها حتى لا يقوم المقاولون ببناء المبانى وترك الشقق دون تأجير فتقل عدد الشقق المعروضة للايجار وترتفع قيمتها ... لذلك قام بعض الفرنسيين الذين لايجدون سكناً باقتحام العمارة وسكنوا فيها ... حاول محامى حسنى مبارك ان يستعيد العمارة بحجة انها مملوكة لشركة تامين مصرية وليست لحسنى مبارك شخصياً ولكن القاضى قال ان حسنى مبارك يستخدم هذه الشركة كواجهة لكن العماره ملكه الشخصى ورفض طلب المحامى ...
وظل الحال على ماهو عليه بل وتمادى الساكنون بتأجير بعض شقق العمارة الى بعض شركات السينما لتصوير الافلام التاريخية حيث ان العمارة من الداخل تشبه القصور الاثريةLes squatteurs de Moubarak délogés par la police
Le Parisien | 09 Mars 2011, 07h00
وظل الحال على ماهو عليه بل وتمادى الساكنون بتأجير بعض شقق العمارة الى بعض شركات السينما لتصوير الافلام التاريخية حيث ان العمارة من الداخل تشبه القصور الاثريةLes squatteurs de Moubarak délogés par la police
Le Parisien | 09 Mars 2011, 07h00
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Ils ont été évacués hier matin, en toute discrétion. Une vingtaine de mal-logés soutenus par le collectif Jeudi noir et le DAL (Droit au logement) ont dû quitter le superbe immeuble haussmannien de 2500 m2, vraisemblablement propriété du président égyptien déchu, Hosni Moubarak.
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Ils ont été évacués hier matin, en toute discrétion. Une vingtaine de mal-logés soutenus par le collectif Jeudi noir et le DAL (Droit au logement) ont dû quitter le superbe immeuble haussmannien de 2500 m2, vraisemblablement propriété du président égyptien déchu, Hosni Moubarak.
Depuis le 12 février, les précaires s'étaient installés dans cette propriété d'une compagnie d'assurance égyptienne appartenant à l'ex-président, au 1, place Rio-de-Janeiro, avec un double objectif : « Se loger, bien sûr, insiste un militant de Jeudi noir, mais également, à terme, rétrocéder l'immeuble au peuple égyptien. Nous sommes restés discrets, le temps d'assurer une domiciliation aux mal-logés et d'enquêter sur la nature exacte de ce bien luxueux. On a tenté, on a perdu! »
Une procédure douteuse
Pris de court par les policiers, qui sont venus les déloger vers 7h30, hier, les habitants sans titre ont immédiatement dû quitter le superbe hôtel particulier, planté à deux pas du parc Monceau, pour gagner un fourgon de police, où ils sont restés une heure et demie : « Nous allons porter plainte contre la préfecture, s'agace un militant : les policiers eux-mêmes ont reconnu que cette procédure d'expulsion était illégale, puisque justifiée par aucune décision de justice, exécutée sans huissier et en dehors du temps de la flagrance. Trois coups de bélier ont suffi à nous jeter hors de ce que nous considérons comme un bien mal acquis. Tout le monde est à cran. Les pouvoirs publics ont peur que nous réinvestissions un autre immeuble… Et, dans le VIIIe arrondissement, ce ne serait pas compliqué : 15% des logements sont vacants. »
L'hôtel du 1, place de Rio-de-Janeiro, qui était vide de tout occupant depuis quinze ans, avait été une première fois squatté par les militants du collectif Macaq, qui en avaient également été délogés. A nouveau vacant depuis un an, l'immeuble avait été squatté le 12 février par une vingtaine de sans-logis, à l'issue d'une marche de protestation soutenue, notamment, par le DAL.
L'hôtel du 1, place de Rio-de-Janeiro, qui était vide de tout occupant depuis quinze ans, avait été une première fois squatté par les militants du collectif Macaq, qui en avaient également été délogés. A nouveau vacant depuis un an, l'immeuble avait été squatté le 12 février par une vingtaine de sans-logis, à l'issue d'une marche de protestation soutenue, notamment, par le DAL.
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