Le Monde / Marie-Aude Roux : La création mondiale de Kalîla wa Dimna, le 1er juillet, au Théâtre du Jeu de Paume d’Aix-en -Provence, a tout pour inspirer le respect et la sympathie. Une troupe de jeune d’artistes rassemblés autour d’un projet fédérateur : celui d’un opéra en arabe écrit par le compositeur et chanteur franco-libanais Moneim Adwan.
L’Humanité / Hélène Jarry : La musique est pleine de finesse et le traitement des voix souvent humoristique. La mise en scène d’Olivier Letellier est délibérément adaptée à la modestie de la fable. Elle trouvera son public, tous les publics, dans les lieux associés à cette production, l’Opéra de Lille et celui de Dijon. La Provence / Nadia Tighidet : Pour goûter cet opéra-là, il n’est qu’une manière : oublier. Les codes, les références, les productions aimées ou détestées jusqu’ici, tout. Comme si on allait au spectacle pour la toute première fois car, dans une certaine mesure, c’est le cas avec Kalîla wa Dimna, le premier opéra chanté en arabe et raconté en français. Sur le papier, la promesse était belle. Sur la scène du Jeu de Paume hier soir, elle fut pleinement honorée. (..) Inspiré par des textes forts des fables animalières Kalîla wa Dimna, Moneïm Adwan signe une partition subtile, largement nourrie par une culture arabe classique qui a forgé l’ensemble des artistes sur scène. La Marseillaise / Houda Benallal : Bouquet oriental couplé d’envolées lyriques (…). Première mondiale, réformant la scène de l’opéra, Kalîla wa Dimana est une véritable invitation au voyage, avec des musiciens hors pair comme le percussionniste Wassim Halal ou le Qanûn Abdulsamet Celikel. Avec des voix tantôt célestes, tantôt lyriques comme celle profonde de Reem Talhami… Avec un final applaudi qui donne envie de revenir voir cette première en transformation… Midi Libre / Roland Massabuau : La création mondiale de Kalîla wa Dimna, de Moneim Adwan, chantée en arabe, fait une belle unanimité par sa poésie et sa structure en forme de conte. L’Avant scène Opéra / Chantal Cazaux : Cette narration en français et la naïveté des enjeux en font un ouvrage susceptible de toucher tous les publics. Mais ne nous méprenons pas sur le terme de « naïveté » : pas niaiserie, tout simplement clarté allégorique, qui n’enlève rien à la puissance du propos. (…) La mise en scène sobre et judicieuse d’Olivier Letellier accompagne la narration. (…)On reste sous le charme de cette découverte, au parfum persistant de vraie rencontre. ForumOpéra.com / Laurent Bry : Si par « Opéra », on désigne exclusivement une forme de théâtre musical née en Italie vers 1600 et reposant sur un certain type d’émission, vocale, alors non, Kalîla wa Dimna n’est pas un opéra. Mais si l’on songe qu’on parle d’ « Opéra de Pékin » pour évoquer une toute autre façon de chanter une histoire en scène, alors Kalîla wa Dimna est peut-être bien en opéra. Destimed / Michel Egéa : La forme est avant tout orientaliste avec cinq musiciens sur scène, des airs en arabe et des interventions parlées en français. Sur scène, un décor minimaliste efficace où Olivier Letellier installe les personnages. (…) Certains pourront toujours se demander si une telle création a sa place au sein d’un festival d’art lyrique , si elle n’aurait pas dû intervenir dans un lieu consacré aux musiques du monde… C’est mal connaître la volonté d’ouverture de la direction du festival d’Aix-en-Provence sur « les » musiques et sur les cultures, particulièrement sur celles de la Méditerranée. C’est mal connaître le travail effectué ici par l’académie de musique qui, ne l’oublions pas, a intégré il y a quelques années en son sein l’orchestre des jeunes de la Méditerranée, devenant un lieu de création interculturel encore plus important qu’auparavant. Zibeline / Jacques Freschel : Une expérience musicale unique qui s’inscrit dans la continuité d’un spectacle créé l’an dernier pour Aix en Juin : La Colombe, le Renard et le Héron ! New York Times / Zachary Woolfe : Parfois la croisée de ces deux mondes était ravissant : le son caramel du violoncelle venant se poser sur les vibrations du quanun. Financial Times / Shirley Apthorp : C’est un magnifique projet, sans prétention et profond, racontant l’histoire d’une antique fable arabe qui s’adresse directement aux réalités politiques de notre âge. (...) Kalîla wa Dimna aurait pu être écrit hier comme allégorie de la famille Assad, ou de la politique britannique en ce moment. Le travail de Moneim Adwan, s’inspire de la poésie arabe et explore les points de convergence entre la musique arabe et le canon occidental, a été cultivé et développé au sein de l’incubateur de Bernard Foccroulle pendant plusieurs années. Cette production en est le résultat. El Watan / Walid Mebarek : Vocalité et musique arabe dans un festival traditionnellement de culture occidentale, la nouveauté ne manquait pas de piquant. Le Jeudi / Pierre Bouchet : Une petite heure d’intense fraîcheur, saluée par un public enthousiaste. Le Temps / Sylvie Bonier : Quand la lumière du petit Théâtre du Jeu de Paume s’éteint, il y a comme un vide avant les acclamations. C’est parce que vient de finir l’un des plus singuliers ouvrages qu’il ait été donné de voir et d’entendre sur une grande scène lyrique. C’est aussi parce que les échos du sujet et de son traitement résonnent bien au-delà d’une simple représentation d’opéra. C’est surtout parce qu’on se rend compte à quel point la création mondiale de Kalîla wa Dimna ouvre de nouvelles voies. La commande du festival d’Aix-en-Provence au compositeur palestinien Moneim Adwan (aussi chanteur et acteur de son propre ouvrage), a dépassé son but. Non seulement elle touche tous les publics, mais elle s’inscrit dans le lot des grandes «petites formes» lyriques et atteint la grâce artistique tout en abordant des thèmes tragiquement actuels. Quand l’art se destine si finement, fortement et simplement à éclairer le monde, il ne peut que toucher au cœur. Luxemburger Wort / Stéphane Gilbart : C’est un joli conte qui sous la forme d’une intrigue de Palais (…) démontre et exalte notamment le pouvoir des mots quand l’art s’en empare. Scéniquement économe, mis en scène par Olivier Letellier, il s’impose par sa fraîcheur, sa naïveté (au sens noble du terme), son message. A la fin de la représentation, le public magnifiquement hétérogène dans ses origines et ses générations rassemblées, crie sa joie. |
ان الحق ينزع ولايمنح!سالم القطامي .إذا أرادت هذة الأمة البقاء فحتماً أن يكون مصير طغاتها الفناء! لـن يمتـطى مبارك ظهـرك مالم تبرك له!ثوروا تصحوا!!!! سالم القطامي #ثوروا_تصحوا #سالم_القطامي هيفشخ العرص
الاثنين، مايو 15، 2017
Soukaina Boukriesحياك الله أخي الفنان منعم عدوان
الاشتراك في:
تعليقات الرسالة (Atom)
الهجوم على حرية التعبير
الهجوم على حرية التعبير جامعة جنوب كاليفورنيا تعلن إغلاق حرمها الجامعي أوقف 93 شخصا، الأربعاء، خلال تظاهرة في حرم جامعة جنوب كاليفورنيا في...
-
http://www.mediafire.com/watch/bdga95p7nevmech/%D8%A7%D9%84%D8%B9%D8%A8%D8%AF_%D9%81%D8%B7%D8%A7%D8%B7%D8%A7_10.mov بالفيديو الكاراتيه د...
-
أريدك أن ترسل لي بياناتك الشخصية مثل اسمك الكامل وعنوانك الكامل ورقم هاتفك وصورة لأي من بطاقة الهوية الخاصة بك وإخباري بنوع العمل الذي تعمل...
-
#لاترحمواخونةكهنةالكفاتسةأبدا الإرهابي الصليبي اللقيط نطفة الإحتلال الصهيوصليبي الأجنبي لبلادالمسلمينNabil Ibrahimصليب الحلوف إبن الزانيةال...
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق